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Alain Wergifosse est actif depuis le milieu des années 80. D’abord en Catalogne, puis en Belgique, son pays natal où il est revenu en 2007, tant dans les scènes et festivals de musique expérimentale (il a longtemps été associé au festival LEM à Barcelone et est un invité régulier du festival international des arts sonores City Sonic en Fédération Wallonie-Bruxelles) que les lieux muséaux ou manifestations d’arts numériques (Transnumériques, le Kikk…).

Force est de constater que ce créateur sonore, visuel et multimédiatique, aussi indépendant des circuits traditionnels qu’important a été jusqu’ici trop peu présent sur disque.

On peut sans doute encore dénicher quelques copies de son intéressant premier album Deep grey organics sorti en 1999 sur Geometrik Records qui regroupe des pièces électro organiques accumulées depuis plu- sieurs années et qui fut bien reçu par la presse spécialisée, écouter plusieurs pépites ambiantes et lunaires sur le mini album Flux & Densités [prologue] (qu’il désire compléter dans les prochains mois) résultats d’une résidence création/recherche entre La Chambre Blanche (centre des arts visuels et numériques, Québec) et Transcultures (centre des cultures numériques et sonores, Wallonie). On le retrouve aussi sur quelques compilations (City Sonic 2016 et City Sonic 2019 sur Transonic ou, plus récemment, sur la cassette Instruments imaginaires – sur le label rennais Truc – à l’invitation du musicien Pierre Bastien… mais cela faisait 23 ans qu’on attendait un nouvel opus. […]

Le CD comporte également un livret de 20 pages couleur reprenant des photographies de la série Spectres & Neons un travail entêtant et entêté sur la lumière et les ambiances nocturnes urbaines et toujours ce mouvement électrique qui nous emmène dans un autre espace-temps extrêmement dilaté et jamais figé.

Cette série, dont les épreuves photographiques sont au format carré pochette 33 tours, est exposée à la galerie Koma à Mons (Belgique) pour l’événement, de lancement de l’album du 20 au 23 octobre 2022 (performance et exposition), puis du 8 au 12 novembre, à Saint-Étienne, au festival des arts numériques Pléiades, également partenaire du disque).

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/// CHRONIQUES EN MOUVEMENT ///

  • Godard fait des affaires, je fais l’intermédiaire – par Jean-Paul Fargier (p.8)
  • Mozart contre Wagner – par Jean-Paul Fargier (p.10)
  • Transforming Energy – par Gui Flor, Clara Amorim & Roberto Gamboa (p.22) FR/EN/PT Les sculptures graciles de Hubert Benita – par Gilbert Pons (p.37)
  • Cordes sensibles et courts métrages sonores – propos recueillis par Philippe Franck (p.40) Alain Wergifosse, Spectres & Neons – par Julien Delaunay (p.48)

/// PORTRAIT D’ARTISTE : FRANCK VIGROUX ///

  • Entretien avec Franck Vigroux – propos recueillis par Gabriel Soucheyre (p.52) FR/EN
  • Flesh. Performance A/V – par Éric Demey (p.57)
  • Comment transformer un accident de voiture en une performance théâtrale ? – propos recueillis par Sophie Hacsek (p.59) FR/EN Une odyssée écologique musicale et dansante – par David Rofé-Sarfati (p.64)
  • Atotal (Aesthetical, 2022) – par Louis Pattison (p.68) FR/EN
  • Portrait Vidéo – par Gabriel Soucheyre (p.73)

/// SUR LE FOND ///

  • L’Amérique et ses démons – par Alain Bourges (p.74)
  • Jeunes et vieux golems – par Yann Minh (p.84)
  • No time for pictures – par Philippe Boisnard (p.94)
  • Pleix « l’art de l’anonymat et du collectif » – propos recueillis et mis en forme par Le néant… (p.100)

/// LES ŒUVRES EN SCÈNE ///

  • Autobahn : l’univers de Lola Maria Muller, l’insoupçonnable perception de l’éphémère ! – par Geneviève Charras (p.104) /// SUPPLÉMENT ///
  • Lockdown Publishing – par Stéphane Troiscarrés & Xavier Bry (p.108)

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