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Thomas Israël (Bruxelles, 1975), propose des installations, des sculptures, des scénographies vidéo et des performances qui sont autant d’œuvres immersives, génératives ou interactives. Issu des arts de la scène, son approche atypique et transdisciplinaire des arts numériques tourne autour de thématiques sociétales, du corps, du temps et de l’inconscient.

Après une formation d’acteur à l’INSAS (1998) et une carrière d’acteur et de concepteur dans le théâtre contemporain, Thomas Israël se forme au montage vidéo et à l’interactivité (Technocité 2004-2006) et rentre dans la création contemporaine multimédia avec Horizon TröM, une performance-installation sur le rêve et la mort. Il est rapidement invité avec ses vidéos et installations interactives dans des Musées internationaux (MoMA de N-Y en 2006 ou il gagne le “MoMA Online Community Art Project – The Residents Re- Viewed”, Palais des Beaux-Arts de Lille 2008, Les Abattoirs de Toulouse 2009-2011, Europalia Chine 2009, Musée des Beaux-Arts de Mons 2016, ;Musée National des Beaux-arts du Québec 2015, Haifa Museum of Art 2017, Musée Juif de Belgique et de France 2018) et des festivals d’art numérique (Videoformes 2006-07, Transnumériques 2006, 2008 & 2014, les Bains Numériques 2009). En 2007 il crée ses premières sculptures vidéo à la Jozsa Gallery, travail qu’il continuera à Shanghai (Island 6 2007). Il a présenté ses œuvres dans des nombreuses foires d’art contemporaine avec la Galerie Charlot (ART Brussels 2008, Scope Basel 2013, Art Karlsruhe 2013, Art Paris au Grand Palais 2014,) ainsi qu’à la Galerie Bruxelloise Aéroplastics Contemporary (2009). Il est régulièrement soutenu par la Commission arts numériques de la Fédération Wallonie-Bruxelles (There is no spoon 2007, Méta-crâne 2009).

Depuis 2010, des institutions lui commandent des œuvres interactives pour leurs locaux (Holliday Inn Brussels Airport, Bureau International Jeunesse, Musée des Migrations 2019). Il aime à projeter ses installations vidéo sur des surfaces chargés d’histoires telles que la grotte préhistorique du Mas d’azil (Dreamtime, 2009-11), la carrière de pierre de St Maximin (Journée du Patrimoine 2010), le pavillon Pierre Cardin (FotoFever, 2011) ou l’Abbaye de Villers (What you see is what you get, Digital contemplations 2018). Skinstrap, sa première performance en body-mapping est lauréate du prestigieux Japan Media Art Festival 2013. Depuis, ses performances interactives en body-mapping, fictions didactiques et surréalistes sur les thématiques de sur la couleur, la vision et du cancer tournent internationalement sur des scènes de théâtre et dans le milieux médical (Brésil, France, Écosse, Belgique, Costa Rica, Mexique, Canada et États-Unis).

Il a créé avec Rhizome (Quebec) plusieurs spectacles de poésie multi-médiatique en collaboration avec poètes et musiciens. Parallèlement, il crée des environnements vidéo pour la scène, parfois interactifs. Pelléas et Mélisande pour l’Opéra de Bordeaux et le Le Tokyo Opera House en 2018 (3ème meilleur événement de musique classique du Japon par Ongaku No Tomo), La Tragédie de Carmen avec Florent Siaud pour le Théâtre de Compiègne en 2019, la création Mondiale des Bains Macabres, Opéra de Guillaume Connaisson, pour le Théâtre de l’Athénée en 2020. Mais aussi Drip-hop pour Charleroi-Danse en 2012, ou Après nous les Mouches de Stéphane Bissot pour le Théâtre Varia à Bruxelles en 2017. En 2019 il signe la mise-en-scène, la scénographie et la vidéo de son premier opéra, la création scénique mondiale de Futari Shizuka du célèbre compositeur Toshio Hosokawa au Tongyeong International Music Festival, en Corée du Sud. Sa monographie Memento Body est publiée à la Lettre Volée en 2013.

Il est représenté par la Galerie Charlot depuis 2010 à Paris et à Tel-Aviv avec 3 expositions monographiques. Il est présent dans d’importantes collections privées et la collection de musées tels que le MoMA à New-York, Les Abattoirs à Toulouse et Le Musée Juif de Belgique.

Thomas Israël a été lauréat de l’appel 2020 | Centre de la marionnette <> arts numériques – Transcultures (Be). Son projet Falling Human, qu’il a proposé pour cet appel, sera présenté au Festival Lumen #5 en octobre 2020 à la Maison de la Marionnette de la Fédération Wallonie-Bruxelles (Be).

Maison de la Marionette

Installé à Tournai, véritable lieu de ressources pour les arts de la marionnette, le Centre de la Marionnette n’a de cesse d’oeuvrer au développement des arts de la marionnette et de valoriser leur interdisciplinarité.

Ses activités se déclinent en plusieurs pôles :

  • pôle de création et de recherche, (programme de création, de résidences, de diffusion avec notamment le Festival International « Découvertes, Images et Marionnettes »)
  • pôle de formation et de transmission pour tous les publics
  • pôle de ressources, de réflexions, de rencontres, la réalisation d’enquêtes, d’éditions et la mise en place des Rendez-M.

Le Centre de la Marionnette gère les activités du Musée des arts de la marionnette.

L’art de la marionnette est un art de l’interdisciplinarité, empruntant, transformant et conjuguant à l’infini tradition et modernité, créant des formes théâtrales nouvelles et inédites, influençant d’autres formes d’art. C’est à ce titre que le Centre de la Marionnette explore depuis plus de 5 années déjà les interactions entre arts de la marionnette et arts du numérique, que cela soit avec le projet Europe Creative, Numeric’s Art Puppetry Project (N.A.P.P.) ou avec l’événement LUMEN.

Chaque édition de LUMEN propose de découvrir l’art de la manipulation d’objets, d’images, de corps sous l’oeil des arts numériques. L’idée est d’identifier, d’offrir de la visibilité à des démarches artistiques singulières et de distinguer les possibilités de développement que peuvent offrir les technologies numériques à la création marionnettique contemporaine.

D’un duo entre une danseuse et un robot, d’une installation en réalité augmentée, en passant par l’histoire d’une fillette au coeur d’un conflit armé…  LUMEN a notamment déjà accueilli : Logos Foundation (Be), Fabien Zocco (Fr), Alex Verhaest (Be), Cendres la Rouge (Fr), Meinhardt & Krauss (De), Compagnie Shonen (Fr), Lukovno Gledalisce Ljubljana (Si), Gauthier Keyaerts (Be)…

Transcultures

Centre interdisciplinaire des cultures numériques et sonores aujourd’hui installé à Charleroi (Belgique) créé, à Bruxelles, en 1996, Transcultures conjugue les dimensions de production, de diffusion, de réflexion et de sensibilisation pour développer les nouvelles pratiques artistiques innovantes. Outre les nouvelles formes de transversalité utilisant les technologies numériques, Transcultures développe aussi des programmes spécifiques dont Emergences numériques (accompagnement de projets artistiques d’étudiants d’écoles d’art supérieures et de jeunes artistes), Arts/Sciences (collaborations entre la recherche appliquée et la création artistique numérique en partenariat avec plusieurs universités au travers de ses rencontres Vice <> Versa) et de sensibilisation des jeunes publics et ateliers avec des publics spécifiques.

Outre des évènements organisés, à l’année, en Fédération Wallonie-Bruxelles et à l’international, Transcultures coordonne deux festivals : City Sonic, festival international des arts sonores depuis 2003, et la Biennale des cultures et émergences numériques Transnumeriques (plusieurs villes en Fédération Wallonie-Bruxelles) depuis 2005. Transcultures est en outre impliqué dans plusieurs projets culturels européens et échanges internationaux de co-production/diffusion.