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SMITH (Bogdan Chthulu Smith, ayant utilisé le pseudonyme Dorothée Smith, né en 1985 à Paris) est photographe, cinéaste et artiste plasticien français.

« Son travail transdisciplinaire, plastique et théorique, s’appréhende comme une observation des constructions, déconstructions, délocalisations et mues de l’identité humaine. La photographie y côtoie le cinéma, la vidéo, la chorégraphie, le bio-art et l’utilisation des nouvelles technologies, donnant lieu à des collaborations avec des scientifiques et philosophes. La question de la transition constitue un élément central de sa pratique artistique, déployée dans ses dimensions multiples (identitaires, politiques mais aussi scientifiques et formelles)…. » lire la suite sur slash-paris.com

 

 

Le travail indisciplinaire de SMITH s’appréhende comme une observation des constructions, déconstructions, délocalisations et mues de l’identité humaine. À travers l’hybridation des techniques, des médiums, l’utilisation des nouvelles technologies et de nombreuses collaborations avec des scientifiques et philosophes, SMITH développe une poétique de la métamorphose.

Explorant notamment les figures transgenres du fantôme, du fantasme et de la transformation post-traumatique, SMITH donne corps à des processus de subjectivation qui agissent en creux ou en négatif, à même l’effacement, l’altération ou la blessure de l’identité. Ses oeuvres invitent à une immersion dans une esthétique de l’image auratique, propice à la contemplation ou à la rêverie.

Ses travaux ont donné lieu à des expositions personnelles aux Rencontres Internationales de la photographie d’Arles (2012 et 2015), au Musée de la Photographie d’Helsinki (2015), à la galerie les Filles du Calvaire (2012, 2016) mais aussi dans de nombreux festivals, musées, galeries et centres d’art en Europe, en Amérique du Nord et Latine, et en Asie. Son travail est représenté par la galerie Les Filles du Calvaire et Spectre Productions. (Présentation sur les édition filigranes)

 

Dorothée Smith invente son propre mode d’exister et son propre univers, crée une écriture photographique singulière, tandis qu’elle joue de ses avatars sur la toile, construit un véritable réseau protéiforme et amical où se retrouvent les corps qui hésitent entre le masculin et le féminin, les identités suspendues, en devenir. La question originaire est celle du passage, du transit, de la transition. De l’entre-deux, cet espace inassignable et indéterminé qui ouvre à tous les possibles.

C’est dans le froid, les brumes glacées, l’obscurité et les vapeurs d’eau, les pluies et les neiges que l’artiste se sent à sa place et que son propre corps – biologique, culturel, artistique – prend position. La colorimétrie – bleu froid, bleu grisé, blanc évanescent, au bord de l’ultime disparition – est bien celle des contrées du nord. Les corps sont comme en réserve, en repli, en retrait, souvent allongés, carnations d’albâtre et regards évanouis. (extrait du texte de Dominique Baqué > édition filigranes)

 

 

 » Dans le cadre de sa dernière exposition évolutive et pluridisciplinaire – “Désidération : Prologue” présentée à Paris -, le plasticien SMITH est revenu sur son parcours. Des bancs de la Sorbonne en philosophie à ses multiples expérimentations artistiques, rencontre avec un plasticien qui redéfinit les frontières du genre.

Un vendredi de novembre. Une pluie nerveuse s’abat sur Paris. Le temps idéal pour s’abriter au chaud dans une galerie d’art et se laisser transporter par les douces joies de la contemplation. Ce soir-là, la galerie des Filles du Calvaire, nichée dans le quartier du haut Marais, affiche justement complet. À l’intérieur, une foule compacte tente de trouver une place aux quatre coins de l’espace principal, formant progressivement un cercle irrégulier autour d’une imposante installation métallique. Au fond de la salle, le musicien Akira Rabelais prend les manettes de la table de mixage pendant que le plasticien SMITH, chef d’orchestre de cette manifestation et le poète Lucien Raphmaj, s’installent sur la structure centrale. Dans le public, le philosophe Paul B. Preciado observe la mise en place de cette expérience inédite. Le cadre est posé, les étoiles s’alignent, “l’exercice désidéré” peut enfin commencer… « 

Lire la suite sur manifesto-21.com (par Aphélandra Siassia)

ERHIA, Association pour l’art numérique

ERHIA est une association créée par cinq étudiantes du master Management des Organisation Culturelles et Artistiques de l’Université de Versailles Saint-Quentin. C’est avant tout une équipe soudée et passionnée, prête à tout pour voir son projet se réaliser. 

La volonté première d’ERHIA est de promouvoir et faire découvrir, au plus grand nombre, les arts dits numériques . Grâce au travail de jeunes artistes engagés et via la production d’événements culturels, l’association veut se donner les occasions d’aborder, avec le public, des thématiques actuelles (comme la question du genre et de l’identité dans l’art, dans la création et dans la réception des œuvres).

Ces événements seront également le moyen pour ERHIA de promouvoir de nouveaux univers artistiques, en offrant aux créateurs l’opportunité de produire et d’exposer leur travail.