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Créateur pluri/interdisciplinaire, Pierre Larauza (°France,1976; vit et travaille à Bruxelles) développe depuis une dizaine d’années une œuvre plastique originale qui l’a amené à produire récemment une thèse explorant, principalement à partir de son travail, la notion de “sculpture documentaire”.

Après des études à l’École d’architecture de Paris-La Villette puis aux Beaux-Arts de Bordeaux et un détour par l’Université de Sidney en art numérique, Pierre Larauza a fondé, en 2003, à Hong Kong, avec la danseuse/chorégraphe Emmanuelle Vincent, le collectif chorégraphique interdisciplinaire t.r.a.n.s.i.t.s.c.a.p.e dont on a pu apprécier la dynamique des performances qui manifestent un désir d’implication du “public trouvé”1 (y compris celui qui boude d’ordinaire les salles de spectacle). Elles ont toutes bénéficié d’un travail architectural/scénographique inventif, hors des dispositifs classiques du spectacle vivant. On peut déjà y remarquer l’intérêt profond de Pierre Larauza pour le travail dans l’espace, des films tournés en extérieurs2 à sa conception de la danse comme “sculpture de mouvements”, et cette hybridité intégrée qui caractérise aussi ces créations en transit.

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La revue trimestrielle L’Art Même, dédiée aux Arts plastiques est née en 1998 à l’initiative de la Communauté Française de Belgique a pour but de soutenir la création contemporaine à Bruxelles et en Wallonie et d’en suivre les développements à l’étranger, d’aider les artistes dans leurs démarches vis-à-vis de l’institution, de les renseigner sur les opportunités s’offrant à eux, de diffuser et de promouvoir leurs activités, de répercuter leurs aspirations.

Outre cette mission de soutien renforcée par l’édition d’un multiple sous forme d’insert, véritable carte blanche offerte par la rédaction à un plasticien, et nonobstant l’éclairage donné sur les choix effectués en la matière par le Ministère de la Communauté française ainsi que sur les projets menés par l’administration, « l’art même » tente régulièrement un état de la question au départ de thématiques essentielles à la définition de l’art d’aujourd’hui et aux enjeux de demain de même que, ce faisant, induit sa propre lecture et ses propres engagements vis-à-vis d’une création actuelle abordée dans sa pluralité d’expressions.

La revue est gratuite pour les professionnels de l’art belge et étranger (artistes, institutionnels, critiques, galeristes, conservateurs, enseignants, éditeurs,…).

Infos

Production

  • Pierre Larauza est soutenu par les Pépinières Européennes de Création
  • Philippe Franck est directeur des Pépinières Européennes de Création
  • pierrelarauza.netphilippefranck.eu